Et à la fenêtre d'un des apparts du quartier, je vois un vieux schnock à casquette, accoudé à sa fenêtre, et souffler dans sa flute en espérant embêter le plus de monde possible.
Et là, ça fait schbong.
J'ai pas dormi depuis 37 heures, j'ai passé quatorze heures à installer un de chapiteau que j'en ai encore les bras qui tremblent suite aux milliers de coups de masse portés sur les trente pieux d'un mètre de long qui tiennent l'engin au sol, et j'ai dû supporter un saltimbanque qui prend tout le monde pour des béotiens moitié newbies moitié candides ("Je vous préviens c'est dur de travailler sous le soleil" Sans déconner ? Tu sais Joseph, on a eu une vie avant de te rencontrer).

Bref, je suis pas d'humeur à accepter les névroses d'un abruti qui se fait tellement chier qu'il se sent obligé de pourrir les soirées des gens, donc ça a fait ça dans le quartier : "Hooo ! Si tu continues c'est dans une paille pour te déplacer que tu devras souffler, connaaaaaaard !!"

Silence.
Je peux enfin profiter de Delarue tranquille (sic). Et tandis que je suis le parcours de cet illettré marseillais (pléonasme ?) qui ne sait même pas se repérer dans une ville, je me demande une chose : comment diable ce mec incapable de faire des courses a contacté l'émission de Delarue pour passer à la télé ?
Et en fait, j'ai pensé aux saumons, qui instinctivement retournent à l'endroit où ils sont nés.
C'est quand même bien foutu, la télé (et la nature).